Le terme "secte" n'existe pas juridiquement. En raison du principe de laïcité, mentionné dans la Constitution française, l'Etat n'a pas le droit de définir ce qu'est une religion, une secte ou un mouvement religieux.
Par la loi de 1905, le droit s'attache seulement à réglementer les associations et les congrégations religieuses en reconnaissant les associations cultuelles formées pour l'exercice d'un culte. Mais de nombreux mouvements sectaires ont renoncé à demander leur reconnaissance en tant qu'association cultuelle en raison des démarches et du contrôle administratif qui en aurait été la conséquence.
En l'absence de définition officielle, l'Etat ne s'attaque pas à l'existence des mouvements sectaires mais à certaines de leurs pratiques. La première Commission parlementaire sur les sectes, en 1995, a d'ailleurs défini une liste des dérives sectaires.